Le Nihon-Buyô est l'art traditionnel de la danse et du mime au Japon, apparu à l'époque d'Edo (au début du XVIIe siècle) à partir de traditions plus anciennes. Alors que le théâtre Nô et le Kabuki ont été de tous temps réservés aux hommes (qui interprétaient également les rôles féminins), le Nihon-Buyô est accessible à tout le monde, femmes et hommes, même si cet art est particulièrement associé au style de danse exécutée par les geishas. Il s’agit d’une danse très complexe faisant appel à des techniques mêlant l’utilisation de l’éventail, de l’ombrelle et de certains accessoires spécifiques.
Le Nihon-Buyô permet à tous de pratiquer toutes les chorégraphies de danse traditionnelle japonaise, qu'elles soient issues du Nô, du Kabuki ou de la danse folklorique.
---------
Le Nihon-Buyô prend sa source dans la danse japonaise ancestrale, qui était basée sur des incantations, pour invoquer les esprits des morts, et des prières pour le repos des âmes. Cette danse se compose des trois éléments suivants :
MAÏ, qui signife se retourner
ODRI, qui signifie sauter
FURI, qui signifie mimer des gestes représentant la vie de tous les jours ou une condition sociale.
Ces définitions de maÏ, odori et furi correspondent au sens original. De nos jours, ils sont tous trois utilisés dans les codes du Nihon-Buyô.
Les écoles de Nihon-Buyô au Japon suivent une structure pyramidale : le "Natori"(diplôme de danseur professionnel) en est le premier grade, ensuite vient le "Shihan" (diplôme d'enseignement). Le "Iemoto"(titre honorifique) est détenu par une seule personne, fondatrice de l'école.
Juju ALISHINA a été formée dans l'école "Fujiwaka" et a réussi le Natori et le Shihan. Elle a fondé son école de danse et crée et enseigne en France depuis 1998.